Où est Charlie? Sur 123people...

C'est vrai que "googueliser" quelqu'un pour retrouver un ami, éplucher un CV, surveiller ce qui se dit de soi, des autres... Bref, c'est devenu un réflexe. Mais souvent, les recherches sont un peu polluées par des références redondantes, des problèmes de saisie (ah! le nombre de personnes qui n'utilisent pas les guillemets dans une recherche Google...), la difficulté à sonder les sites 2.0... Mais enfin, partant de ce constat (sans doute) les premiers moteurs de recherche de personnes sont apparus. Pour ma part, j'avais testé ZoomInfo et Wink mais le résultat n'était pas très concluant (le premier, trop anglophone, le second n'apportant rien de mieux que Google). Puis avec l'avènement du Web social, voilà que la mode du Googling-name est revenue encore plus forte. Si certains (les plus jeunes? Les plus naïfs?) restent persuadés que l'on peut gérer deux identités numériques, d'autres  (les entreprises?) surveillent leur nom avec inquiétude veillant au mieux à leur réputation. Ainsi, il y a eu Spock l'année dernière :un moteur de recherche de personnes et de personnalités qui fonctionne de manière collaborative et participative où l'on peut modifier les données (lire l'analyse de Guim). Puis, dans le même style: Spokeo (lire l'analyse d'Eric). Et à présent, voici 123people, le moteur qui fiche les internautes français : le moteur collecte des informations "publiques", y compris dans les Pages Jaunes. Il scrute la Toile, rapatrie les profils des sites Web 2.0 tels MySpace, Wikipedia, Twitter, Facebook, interroge Google et agrège toutes ces données en les présentant sous la forme d'une fiche individuelle... Intrusif? peut-être mais à surveiller pour mieux se surveiller ;-)