Pour le meilleur et pour le peer
L'épineux problème du téléchargement illégal refait pas mal surface ces temps-ci dans l'actualité high tech. D'un côté, la question du rôle du FAI se repose dans la course au vil pirate téléchargeur. Le ministère de la Culture s'interroge sur le statut juridique du FAI et sa mission de filtrage. Bien évidemment, ces positions vont dans le sens opposé exact de la première mission assignée aux FAI : aider à faire émerger le haut-débit (que celui qui n'a pas quitté la RTC pour l'ADSL à des fins de téléchargement, me jette la première pierre !). "Mais maintenant que le marché est bien structuré avec ses millions
d'abonnés à l'ADSL, il est peut-être temps, pour ces fournisseurs, de
rendre des comptes"... lit-on sur 01net. Les FAI étaient déjà impactés par les premiers décrets mais ils sont soupçonnés de ne pas vraiment faire mention des abus (évidemment, les abonnés iront vers les FAI les moins délateurs, pardi !). L'année dernière Le Monde pointait les "vrais coupables" du mal-être des artistes avec un article intitulé Comment la concentration de la distribution nuit au disque ". Aujourd'hui, une actu Canadienne confirme l'idée qu'il ne faut pas toujours tout diaboliser : les adeptes du peer-to-peer achèteraient plus de disques que les internautes qui ne pratiquent pas de téléchargements illégaux... Alors, le peer to peer, catalyseur ou annihilateur des ventes ? Entre les enjeux financiers des majors, les habitudes de partage de fichiers et l'évolution des standards et des pratiques, qu'en sera-t-il de ces lois qui peinent à s'appliquer ? (peer-ouette finale).