A tort ou à réseau ?
La mode est au réseau social. C'est indéniable. Mais pour combien de temps? Beaucoup de monde (trop) se bouscule sur ces réseaux. Benjamin se demandait même s'il existait un point de rupture pour les communautés en ligne. On court
après les intervenants et les membres au début...puis on se retrouve
avec trop de monde, une population qui "flingue" l'esprit de l'espace, pour reprendre ses termes. En fait, c'est une vraie question, combien de contacts avez-vous sur vos réseaux respectifs ? 10? 50? 100? 500? Le fameux nombre de Dunbar. C'est le nombre d'amis avec lesquels une personne peut entretenir une
relation stable à un moment donné de sa vie. Cette limite est inhérente
à la taille de notre neocortex. (wikipedia) Elle est estimée à 150 personnes. Au-delà, il ne peut s'agir au mieux que de vagues contacts non entretenus. Un autre chiffre m'a amusé. Eric Vessier me précisait que l'on était à 6 personnes de son voisin. En gros, si toi, bloggueur de passage, tu ne me connais pas directement, tu connais au moins quelqu'un qui connaît quelqu'un qui me connaît... Nous sommes donc tous à 6 personnes de Monica Belluci (soupir). C'est en tout cas l'impression que l'on ressent lorsqu'au détour d'un blog, on tombe sur un traceur Viadeo vous assurant que vous "êtes à 2 personnes" de l'auteur de ce blog... Finalement, donc les réseaux sont partout. Alors, à quoi cela sert-il d'adhérer à tous ?
Allez, histoire de vous laisser méditer, je vous laisse avec un Facebook Song, c'est de circonstance. (pour les idéalistes, une autre sur ce site).