Les réfractaires du réseautage...
On a beau clamer dans toute la presse que le Web 2.0 va de pair avec l'ère communautaire, les techno-phobes, les néophytes et les petites entreprises ne semblent toujours pas y croire.
- L'argument majeur du techno-phobe est le même depuis belle lurette (et lorsque l'on sait qu'une lurette, c'est 5 ans, c'est vous dire!) : le geek est condamné à l'autisme et à être coupé du monde. L'anti-geek est absolument sûr de son fait, il s'appuie sur tous les chiffres qui s'accordent à dire que l'addiction à Internet et tout particulièrement aux jeux en réseau a poussé les hôpitaux à ouvrir des sections spécifiques (ah les victimes de World of Warcraft). Il est également persuadé que le geek est un jeune hacker frustré et anti-social.
- Bon. Et la petite entreprise ? Elle ne demande qu'à y croire mais le réseautage en ligne n'est pas dans sa priorité du moment (à savoir : mieux vendre, mieux fidéliser sa clientèle, faire du chiffre...). Et puis, un vieux réflexe atavique lui rappelle qu'il ne faut pas trop partager ses informations avec de quelconques communautés. La rétention et le non-partage d'information garantissant une forme de pouvoir. En tout cas, ce qui est sûr c'est qu'elle ne s'y intéresse pas et ce n'est pas faute d'essayer des l'y inciter. Foi de tata Miss Tics.
Pourtant, le phénomène est bien là. Répondons au premier que loin d'être un facteur isolant, le net évolue dans le sens communautaire. Et ces communautés ne manquent pas ! Mybloglog, Myspace, viadeo, Facebook,... ça se tisse à tout va ! On est bien loin de l'anonymat du net. L'essor de Facebook est indéniable et les chiffres le prouvent. Pire, les bloggeurs ont même la prétention de se rencontrer en VRAI !!!! De vrais clubs et communautés d'intérêts...
Et que répondre à l'entreprise ? Que les chiffres sont là aussi pour elle : "les applications liées au réseaux sociaux favorisent l'engagement, la
visibilité de l'information et la conversion, tout en réduisant les
coûts marketing et opérationnels"... Quel que soit son métier, les réseaux comme Viadeo permettent de capitaliser sur son propre réseau pour trouver clients, partenaires, fournisseurs, employés ou employeurs… Le tout est d'essayer... Le renard l'a assez dit au Petit Prince "apprivoiser, ça veut dire tisser des liens" !