Publiphobie?
Comme
tout fonctionne sur un principe de dualité dans l'univers, l'apparition
de la publicité d'abord, puis de la e-publicité ensuite, s'est vite confrontée
à son contraire. Pour lutter contre les prospectus Auchan et Pizza Paï
intempestifs, l'homme a crée l'étiquette "pas de publicité, merci !" ;
pour lutter contre le démarchage téléphonique des cuisines Vogica,
l'homme a crée la liste rouge, contre l'apparition de la publicité au
milieu du film, pof! on crée derechef la télécommande et le zapping,....
A l'ère
numérique, même combat :
La pop-up ? La Google Tool Bar
La pop-up flash? L'extension Flash blok et Adblock de Firefox
Le
mail commercial? Le filtre. (à ce propos, mention spéciale aux
blagues de blondes prétextes à publicité sur des produits "virils" miracles)...
Bref, à
croire qu'on mette autant d'ingéniosité à inventer qu'à empêcher...
Cela pose bien sûr la problématique de côté "envahissant" et non-désiré
de ces différentes promotions intempestives. Face à l'énervement de
l'internaute, les grands de ce monde ont donc inventé les liens
commerciaux et sponsorisés histoire, au moins, de coller au plus près
aux envies cachées des consommateurs potentiels que nous sommes.
Des
bémols bien sûr, sur ces louables essais : je vous invite à lire
l'article de l'excellent e-specialist qui laisse à réfléchir sur
l'avenir de ces liens: Jusqu'à 35% de fraude au clics sur les liens
sponsorisés, et sur les nouveaux modèles imaginés (le CPA). Car on ne manque pas d'imagination dans le domaine, Google étant d'ailleurs en train de tester l'intégration des publicités dans les flux RSS...
De son
côté, Fred Cavazza nous parle de l'apparition de "liens sponsorisés
contextuels" saluant le côté moins intrusif de liens ne s'ouvrant que
sur un clic sur un mot, façon Google Adsense.
Enfin, n'oublions
pas que le risque à rendre la publicité moins intrusive, c'est aussi de
l'inclure tellement bien dans le contenu qu'on perde de vue le fait
qu'il s'agisse de publicité... Mieux vaut parfois empêcher, qu'ignorer, non?